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La chapelle de l'Hôtel-Dieu

Fa&ccedilade de la chapelle de l'Hôtel-Dieu

Actualités :

Visites guidées
Lyon, ville de médecine, ville de sciences
Le 11/11/2023 à 10h
Du Grand Hôtel-Dieu à l'Université : médecine et sciences dans la ville
Le 19e a été un siècle de révolutions médicales et scientifiques, et notamment à Lyon. La médecine lyonnaise s'est longtemps développée à l'Hôtel-Dieu, où a émergé son enseignement au début du 19e siècle. La faculté des sciences, créée en 1835, et l'école de médecine, devenue faculté en 1874, ont rejoint le nouveau palais universitaire bâti sur la rive gauche du Rhône en 1896.
Du Grand Hôtel-Dieu à l'Université, du Discours sur la douleur de Marc-Antoine Petit aux radiographies d'Etienne Destot et à la criminologie d'Alexandre Lacassagne et d'Edmond Locard, suivez les traces laissées par les grands médecins et scientifiques, et embarquez, de la rive droite à la rive gauche, dans le siècle de Louis Pasteur et de Claude Bernard.
Cette visite s'appuie sur la documentation du département d'histoire de l'art de l'université Lyon 2 et les collections du Musée des Hospices Civils de Lyon, pour mieux vous emporter dans les petites et la grande histoire de la médecine et des sciences à Lyon.
Durée : 2 heures
Visite en extérieur
Réservation : boutique.visiterlyon.com/hcl_le_musee
Tarif : 15 € plein tarif, 10 € tarif réduit.
Le tarif réduit est accessible au personnel des Hospices Civils de Lyon (sur présentation du badge), aux demandeurs d'emploi, aux –26 ans et aux journalistes.
Les visites s'inscrivent dans le projet Réinventer la Chapelle, auquel seront dédiés les bénéfices.
Elles sont réalisées par Carole Croze et Samuel Bouchard, guides-conférencièrs, et créées par eux en concertation avec Sergueï Piotrovitch d'Orlik, conservateur du Musée et chef de projet de la Chapelle.
Concerts
À l'aube des Lumières...
Le 31/10/2023 à 20h30
Un concert du collectif Les Saôneurs
Par Les Saôneurs :
  • Minori Deguchi, violon
  • Marie Lerbret & Augustin d'Arco, flûtes & basson
  • Louise Bouedo, viole de gambe
  • Kaori Yugami, clavecin
  • Jérôme Verghade, narrateur
À l'aube des lumières, en 1733, une querelle musicale grandit dans le royaume de France qui voit s'affronter le parti du roi – Louis XV - et celui de la reine – Marie Leszczynska, la querelle des lullystes et des ramistes - que d'aucuns appellent « les ramoneurs » - et qui donne naissance à la fameuse querelle des bouffons en 1752. Mais qu'en est-il de cette controverse ?
Rappelons que la reine, personnage discret à la cour de Versailles, noie son ennui dans les livres et la musique et insuffle l'amour des arts à ses filles qui brillent aux violon, viole, violoncelle, clavecin, harpe, musette, cor et plus amusant à la guimbarde, sous la supervision d'un certain Beaumarchais… Nous imaginons facilement que Jean-Philippe Rameau et les influences italiennes sont du « côté de la Reine » dont la loge à l'opéra royal de Versailles donne « côté jardin ». Le roi Louis XV, plus bien aimé que cultivé, préfère la chasse et la compagnie des favorites de bas étage, dans un conservatisme libertin du « côté cour » qui glorifie l'opéra français lulliste créé pour son aïeul le Roy Soleil par un petit opportuniste florentin, fils de meunier, Giovanni Battista Lulli.
Ainsi à la grandiloquence royale des lullistes, s'oppose le charme naturaliste des ramoneurs, dont le chef de file, Rameau, un vieillard acariâtre de plus de cinquante ans se lance dans l'opéra après avoir passé une première partie de sa vie comme organiste à Clermont-Ferrand mettant toute son énergie à éditer, parmi les poules et les vaches laitières, un traité d'harmonie et d'orchestration qui fera date ! Ah me direz-vous, quelle fraîcheur dans l'entrée des Sauvages fumant le calumet de la paix des Indes Galantes ou quelles tendresses dans la brunette de La Furstemberg aux accents si champêtres adorés de nos ramoneurs ; de quoi vite oublier la pompe d'une Grotte de Versailles toute Louis quatorzième défendue mordicus par nos lullistes ! L'encyclopédiste Denis Diderot en sera un observateur ironique dans son roman orientaliste libertin Les Bijoux Indiscrets…
À cela si on ajoute la joute des musiciens entre eux, illustrée par la Défense de la Basse de Viole contre les entreprises du Violon et les prétentions du Violoncelle de M. Hubert Le Blanc, vous serez ravis de découvrir la sagesse d'un François Couperin, qui aura l'intuition de réunir les goûts italiens et français pour célébrer la victoire de la Paix !
C'est ainsi que dans ce programme singulier et réjouissant, les Saôneurs s'emparent d'une querelle très française, dont seuls les français ont le secret !
Florestan de Marucaverde
Informations et réservations sur le site des Saôneurs
Tarif : 20 € / 10 €
Au programme : Voir sur le site des Saôneurs
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chapelle Hotel-dieu
Notre partenariat, mis en place dès 2008 avec Suzanne Marchand, alors chef de projet de la restauration de la chapelle de l'Hôtel-Dieu, consiste en une aide bénévole pour l'accueil du public comme pour les visites commentées.
Ce partenariat avec les HCL a été reconduit en 2015 avec la signature d'une nouvelle convention actant notre collaboration avec le nouveau chef de projet Sergueï Piotrovitch d'Orlik.
Dans ce cadre, nous intervenons lors des différents événements, publics ou privés, se déroulant dans la chapelle : JEP (Journées Européennes du Patrimoine), JEMA (Journées Européennes des Métiers d'Art), concerts...

La chapelle de l'Hôtel-Dieu en quelques mots

Nef et chapelles sud restaurées de la chapelle de l'Hôtel-Dieu
Edifiée entre 1637 et 1655 sur les plans de l'architecte Guillaume Ducellet grâce aux dons des Lyonnais, c'est un des trois édifices baroques de Lyon avec la chapelle de la Trinité et l'église de Saint-Bruno des Chartreux.
Classée Monuments Historiques depuis 1941 ainsi que toutes les œuvres d'art qu'elle contient, la chapelle de l'Hôtel-Dieu n'a fait l'objet d'aucun travaux depuis sa première restauration au XIXème siècle.
Le décor néo-baroque du célèbre décorateur parisien Alexandre Denuelle, qui s'intègre parfaitement à l'architecture, est caché sous une épaisse couche de poussière. Il en est de même pour toutes les œuvres d'art, sculptures, tableaux, mais également la chaire du XVIIIème siècle ou les grilles en fer forgé fermant les petites chapelles latérales. C'est donc l'édifice dans son ensemble qui sera restauré.
Cette restauration de grande ampleur et demandant l'intervention d'artisans possédant une haute technicité dans de nombreuses disciplines, est placé sous la direction de Didier Repellin, architecte en chef des Monuments Historiques.
Pour en savoir plus, nous vous recommandons ces deux ouvrages :
  • "La chapelle de l'Hôtel-Dieu de Lyon" de Claude Lapras et Chantal Rousset-Beaumesnil - ELAH - 2002
  • "La chapelle de l'Hôtel-Dieu de Lyon. Carnet d'une restauration", ouvrage collectif - ELAH - 2014